Le froid occupe une place prépondérante dans l’écosystème français. En effet, le froid fait partie intégrante de nombreux secteurs d’activités comme le commerce, la recherche, la logistique et le transport ou l‘industrie agro-alimentaire, pour ne citer qu’eux. L’omniprésence du froid se révèle dans nos activités, et l’industrie et le commerce qui sont les principaux utilisateurs de froid, ne dérogent pas à cette règle. Néanmoins, l’utilisation massive du froid a des répercussions directes sur notre planète. La grande majorité des gaz utilisés dans la gestion du froid industriel et commercial ont un fort impact sur la détérioration de notre couche d’ozone, lorsqu’ils sont rejetés dans l’atmosphère.
Conscient de l’urgence environnementale, la communauté internationale signe en 1987 (protocole de Montréal) et en 1997 (protocole de Kyoto), l’interdiction d’utilisation progressive des gaz à fort impact sur la couche d’ozone et à émissions de gaz à effet de serre. Le protocole est mis en application depuis 2005, et les gaz CFC (ChloroFluoroCarbure) et HFC (HydroFluoroCarbure) seront progressivement interdits. Pour atteindre les objectifs fixés par le protocole, l’UE met en place en 2006 le règlement européen n°842/2006 relatif aux gaz à effet de serre dit réglementation « F-Gaz ».
Celui-ci est remplacé intégralement par le règlement européen n°517/2014 aussi appelé réglementation F-Gaz II et applicable depuis le 1er janvier 2015.